Solutions durables

Ressourcerie Numérique: C’est quoi? Pourquoi?

Développement durable et économie circulaire

Pascal Kotté
revolutions-de-la-transition
3 min readFeb 8, 2024

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Réutilisation?

Il y a le marché de “seconde main”, c’est à dire le marché de l’occasion: Et nous avons multiples acteurs existants, que ce soit associatif comme http://NoOPS.ch, ou commercial comme https://www.vendre.ch (ex Recommerce.ch), ou entre les deux comme Itopie (Coopérative).

NoOPS va aussi œuvrer pour une récupération maximale des matériaux, en démontant les Smartphones en collaboration avec les ateliers Réalise.

Itopie sur Genève, propose aussi de collecter et gérer les pièces détachées dans le monde numérique, un peu comme les pièces d’occasion dans le monde mécanique…

Photo by Alexander Andrews on Unsplash

Mais la vraie circularité c’est quand tu arrives à supprimer les déchets!

On n’est pas rendu…

Pour y aller, il faut une inter-organisations, en bien public, par exemple une coopérative d’utilité publique, avec des subventions et des contributions, en nature ou en subventions, afin de:

  • Récupérer tout matériel électronique, tout état.
  • Remettre en circulation ce qui est possible de réutiliser: Cela c’est le plus facile et le moins probable. Car les meilleurs réutilisables, n’arriveront probablement jamais à cette coopérative pour être captés et utilisés en amont, et c’est tant mieux.
  • Réparer au maximum des possibilités: Ce qui est délicat, la réparation va couter plus cher que l’achat, il faut donc le faire en mode assocations et bénévolats/apprentissages, éventuellement sponsoring.
  • Rechercher les moyens et partenaires pour maximiser la récupération des pièces et composants, et in fine, les matériaux.

Cela implique:

  • Plusieurs espaces de stockages, multiples dimensions par types et qualités des pièces, d’une véritable gestion de stock de pièces et composants, réutilisables, à une simple “casse électronique”…

Dans une dimension cantonale, c’est un ensemble d’espaces de stockages spécialisés qui seraient nécessaires, avec des partenaires adaptés.

  • Des bancs de tests, pour trier les pièces “exploitables” des autres, à mettre en “casse”…

Adaptés et à proximité des espaces de stockages correspondants.

  • Des collaborations avec FABLABs et Hackerspaces, ou autres Makerspaces. Qui peuvent détourner des usages…
  • Des collaborations avec des logisticiens, des électroniciens et informaticiens, en apprentissage ou indépendants, avec leurs formateurs et maitres d’apprentissages.

Mais aussi des chercheurs, Bachelors et Masters, pour innover encore et encore dans les processus, comme dans les outils et optimiser le tout.

  • Un soutien des institutions publiques, communales, cantonales, fédérales, associations et fondations, que ce soit sous formes financières, et/ou de locaux, et/ou de communications/évènementiels.

Surtout la mise en place de filières de récupérations avec adaptation des législations et soutien du monde politique.

  • Un soutien des industriels, établis ou startuper, dans le domaine du recyclage des matériaux, récupération des métaux rares, y compris quand ce n’est économiquement pas rentable…

Car c’est bien le problème, il est plus économique d’importer, que de recycler: Il faut donc “sponsoriser” la circularité, voir ponctionner sur les taxes d’importations, et sur les taxes de recyclages (actuelles Swico).

Qui est partant?

Pour la Suisse: http://callme.kotte.net

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Pascal Kotté
revolutions-de-la-transition

Réducteur de fractures numériques, éthicien digital, Suisse romande.